Durant la semaine du 12 au 16 novembre 2007 à l’Université de Montréal à Québec débute un mouvement de grève face à des revendications similaires des étudiants et chercheurs français : constat face aux sous-financements, exonérations de frais d’inscription, indépendance de la recherche fondamentale, maintenir la mission fondamentale des universités dansl’accès et diffusion des connaissances...
Parallèlement se déroule une campagne d’information dans le cadre d’une Université populaire à Montréal. Le Québec n’ a pas connu de grèves universitaires depuis 30 ans car il yest culturellement plus difficile d’organiser une manifestation malgréleur souhait de créer un espace de discussion et de rédiger desrevendications communes.
Depuis 2005-2006 le mouvement s’intensifie et s’organise. Le Québec n’est t’il pas justement, une province qui illustre nos craintesconcernant la marchandisation progressive des savoirs et de leursapplications ? N’est ce pas la preuve de notre souhaite de batir un projet de société solidaire et commun ? N’est ce pas la preuve que les media dominants ne traitent absolument pas de ces sujets pour préférer nous diviser et rendre les manifestations illégitimes ?