Voici une liste sommaire de répressions de notre mouvement. Il en manque beaucoup. Peut-être des infos supplémentaires sur
ce site.
Mercredi 19 décembre à Perpignan, trois militants syndicaux ont été arrêtés, à leur domicile, sous des prétextes fallacieux, l'université essayant d'utiliser les porte-parole du mouvement comme des boucs émissaires.
Dimanche 16 décembre à Amiens, une milice cagoulé a agressé (en présence de Fauré) les étudiants restés bloquer leur fac pour le week-end.
Le doyen avait appelé les enseignants et personnels à briser les blocages.
Vendredi 14 décembre : charge et lacrymo à Lille 3.
Arrestation ciblée de deux leaders syndicaux à Lyon. Un vigile "étrangle" une étudiante avec son écharpe. CRS présents tous les jours sur les quais.
Trois arrestations de lycéens à Brest.
Une comparution immédiate pour avoir lancé une pierre sur une voiture : 2 ans ferme. Cela signifie : direct en prison, ne passez pas par la case départ. Hier, tu manifestais, aujourd'hui tu es en prison. Pour deux ans.Jeudi 13 décembre : intervention des CRS à Lille 3.
Lundi 10 decembre : 4 étudiants de Montpellier II commencent une grève de la faim.
La semaine du 10 au 15 décembre, à Montpellier III, évacuation par la police de la fac de lettres et de sciences humaines. Un militant a été emmené en garde à vue. Il est sorti le lendemain après sa comparution immédiate, et passera en procès le 25 janvier pour outrage, rebellion et incitation à la violence.
A Tours, 5 arrestations d'étudiants du comité anti-LRU.
Poitieirs, première interpellation.
(jeudi 6 décembre), Miossec, président de Montpellier 3, fait appel à la BAC, attaque sans sommation une AG, matraque, interpelle, et lance des grenades offensives.
Mercredi 5 décembre, une centaine de CRS ont encerclé la fac toute la journée. Des vigiles contrôlaient les cartes d'étudiants. Les RG et la BAC circulaient librement dans les couloirs. (quelle fac ???)
Mardi 4 décembre, à Perpignan, un groupe d'enseignants a agressé et gazé un étudiant gréviste, et ont menacé d'aller déloger les bloqueurs vers 23h. En réaction, des profs de socio se sont mis en grève.
(Le 30 nomvembre ?) Après une opération "caddie gratuits" pas franchement démocratiquement décidée, 22 cars de CRS plus un hélicoptère ont envahi les deux sites de Lyon 2, et procédé à 13 arrestations arbitraires, dont 11 mises en examen pour vol en réunion avec violence
Vendredi 30 Novembre, à Perpignan, une cinquantaine de néo-nazis de groupuscules d'extrème-droite chantant la Marseillaise et faisant des salus nazis, voulant attaquer les étudiants bloqueurs, ont été contenus par les vigiles, pendant que la police regardait tranquillement, sans intervenir avant que ce ne soit terminé. Le président Benkhelil a appelé à utliser la violence pour débloquer la fac.
Jeudi 29 Novembre, à Aix, deux lycéens ont été interpellé et passés à tabac par les forces répressives.
Mercredi 28 Novembre, la fac de Perpignan a été prise d'assaut par les CRS.
Mardi 27 Novembre, à Nantes, les manifestants ont tenté d'occuper le rectorat, de façon pacifique. La BAC a tiré au flashball, blessant un lycéen à l'oeil (il perdra peut-être définitvement l'usage de son oeil), et blessé par des mutiliples coups de matraques ou par des tirs de flashball 5 autres personnes.
Le même jour, à Aix, violentes charges policières et arrestations lors de leur manif.
A Bordeaux, la présidence a usé de menaces sur des doctorants pour les dissuader de soutenir le mouvement.
Lundi 26 Novembre, la présidence de Paris 1 - Tolbiac a fait entré des militants d'extrème-droite (FNJ, RED, UNI), pour débloquer la fac, faisant une dizaine de blessés, avec l'aide de vigiles privés. Le président Henin et le directeur d'UFR Pradier ont eux-même attaqué les étudiants grévistes. Puis, les forces de l'ordre ont évacué la fac, arrêtant 5 étudiants.
Dans la semaine du 26, la présidence de l'université du Havre a appellé les personnels et les profs à débloquer la fac (par la force ?).
Vendredi 23 Novembre, les CRS sont entrés sur le campus de Rennes 2 pour débloquer la fac.
Le même jour, à Perpignan, les lycéens d'Arago ont été chargés par le CRS.
Mardi 20 : Occupation de la présidence à Nantes. Évacuation et gazage par les CRS.
Lundi 19 Novembre, à Rennes, Gontard a menacé de s'en prendre physiquement aux étudiants grévistes.
Vendredi 16 Novembre, évacuation de Montpellier III par les CRS et la BAC, 5 arrestations.
Arrivée de vigiles privés à Rénnes 2.
Évacuation de Nantes par la police.
Jeudi 15 Novembre : évacuation de la fac de Nantes par les flics.
Mardi 13 Novembre : Paris-1 évacuation de la gare par les CRS.
Semaine du 12 Novembre : Usage disproportionné des CRS pour évacuer Rennes 2.
A Rouen, occupation des rails, 6 interpellations.
Samedi 10 Novembre, à Aix, deux militants arrêtés pour avoir collé quelques affiches.
Mercredi 7 Novembre, usage disproportionné de la force à Paris-1. 25 véhicules de CRS. troisième intervention en 5 jours.
Évacuation de la fac de Nantes par les CRS (dans uns situation comparable en tout point à la tentative d'occupation de nuit à Lorient).
Mardi 6 Novembre : évacuation de la Sorbonne.
30 Octobre, à Perpignan, des membres de la présidence ont agressé des étudiants qui diffaient des tracts.
Mercredi 10 Octobre, trois étudiants ont été arrêtés à la Rochelle alors qu'ils collaient des affiches. Ils étaient accusés d'outrage au chef de l'état, chef d'accusation qui n'avait plus été utilisé depuis la présidence de Georges Pompidou.
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A Lorient, des vigiles ont été apperçus le soir du blocage, exigeant le carte d'étudiant pour entrer dans le Paquebot. De même, le jour du Conseil d'Administration, seuls les élus étudiants étaient autorisés à entrer dans la présidence.[url]